Auteur : Géraldine Maurin

Australie – 20 mars 2020 – 1er avril 2020

Pays des kangourous. De bonds en rebondissements !!

Avant de prendre la route du nord, on fait des dernières courses, lessives et modifs techniques. Xavier, grâce à un adorable australien-mauricien, bénéficie d’une perceuse (il peste de ne pas avoir ses outils !), perce des trous et rallonge l’échelle trop courte. Encore une belle rencontre et une belle entraide!!

Pour notre première nuit en ‘roof tent’, on choisit un lieu sûr et équipé. On dort dans le camping du Parc Nationnal de Yanchep. J’ai lu que les kangourous viennent brouter dans le camping et qu’il y a des koalas ! Le rêve de Mathilde! Quand on lui a annoncé qu’on partait en voyage pendant plusieurs mois, c’est la seule chose qu’elle nous a dit « je voudrais voir des kangourous et des koalas! ».

Ces marsupiaux sont adorables. En troupeau, ils mâchent et bondissent! Drôle d’animal! Mathilde trouve qu’ils ont des grosses cuisses de poulets, moi un museau de biche. On peut même en effleurer un du bout du doigt, c’est doux!!!

On découvre les koalas le lendemain matin. Le koala est nocturne, la journée il dort accroché tout en haut d’un arbre. Tôt le matin, il est encore un peu actif. Il se gratte et se cale sur sa branche. Il faut un bon œil pour le voir!

Notre première nuit en tente est épique. On essaye de dormir à trois, Xavier et moi jambes repliées, Matilde en travers. Mais à 4h du mat’ abandon! On est trop mal ! On se retrouve tous bien serrés dans le même sens, on allonge nos jambes engourdies et on se dit qu’il faut trouver une solution !!!

Après avoir donc vu les koalas et pris notre petit dej, on aménage Ron pour faire un lit à Mathilde à l’intérieur.

Direction la côte! Je trouve un free-camp grâce à l’application WikiCamps en bord de plage. Pour y accéder 4km de off-road, piste de sable. Il faut dégonfler les pneus à 18. Je ne brille pas, Mathilde est enchantée, Xavier pilote!

Le spot est magnifique, la côte est sauvage, l’océan rugit, le sable chauffe, le vent fouette, les mouches assaillent, le coucher de soleil fascine… Merci Australie !

La nuit n’est pas très reposante car très bruyante entre les vagues fougueuses et le vent claquant. Les mouches sont tellement ch…. qu’on part sans prendre le petit dej! Après avoir regonflé nos pneus grâce au compresseur intégré et réparé par Xavier, on file au village le plus proche, avec une mission : faire le plein. Ron avec ses 6 cylindres est un boit-sans-soif ! Heureusement que l’essence est deux fois moins chère !

On s’arrête à Cervantes, on pic-nic, on se baigne, on profite de la plage et des installations publiques sanitaires (douches, wc) comme il y en a beaucoup en Australie.

Le soir, bivouac un peu plus dans les terres, en forêt, sous un ciel incroyable !

D’autres backpackers sont là. Allemands, français, australiens, on échange, surtout sur la situation actuelle.

Lancelin est notre étape sur la côte. Objectif : trouver des moustiquaires de tête !! On achète un jerricane d’eau et un tuyau pour se faire une douchette, Xavier répare le garde-boue cassé et le auvent (encore des gens adorables qui nous prêtent des outils!), on s’offre une « pièce-moustiquaire » de 4m2 (vraiment les mouches c’est à rendre fous!), on fait l’école, on mange un fish and chips et on reprend la route du nord. Magnifique bivouac en bord de mer où on rencontre un couple d’australiens, Rhoda et Lenny, en route avec leur 4’4 et leur remorque-tente depuis 5 ans autour de l’Australie! Ils nous donnent de bons tuyaux !

Mardi 24 mars. On arrive à Geraldton (ma ville !!! Lol!). On s’arrête dans un garage spécialisé dans l’électronique. On refait faire le faisceau électrique du compresseur et des batteries.

Puis on trouve un bivouac au nord de la ville, on profite de l’océan. Pour la première fois, on se fait violemment vilipender par un pêcheur dont le père nous invite à regarder les poissons pêchés dans son seau. On a la marque covid sur le front… Go away! Go away !

Au bivouac, on échange pas mal avec un jeune couple de français qui redescend du nord vers Perth. Le confinement est imminent, ils vont s’installer chez une dame. Les frontières des régions dans l’état du Western Australia se ferment. Comme si de Rhône-Alpes on ne pouvait plus passer en PACA. La pression monte. Il faut qu’on trouve un lieu de repli où s’installer quelques semaines (combien…?). Je cherche sur les réseaux sociaux, je m’inscris à workaway, j’envoie des dizaines de messages personnalisés. Les gens répondent qu’ils n’ont plus de place ou qu’avec le virus ce n’est pas possible…

La nuit est mauvaise, le stress monte. Que faire ?

Au petit matin, s’arrête non loin de nous un 4×4 rouge. Un homme balèse en sort, ouvre le coffre et répond à mon salut par un sourire et un cri : lobster! Lobster! Comme je ne comprends pas, je m’approche (un peu!) et il jette à mes pieds un énorme homard en me disant : « bon appétit ! ». On n’en revient pas!

Dans la la matinée, on va à la mairie, qui nous indique un lieu et nous conseille de passer à la cure. On rencontre alors Carol, qui nous écoute et prend nos coordonnées. Une heure après, elle nous rappelle et nous dit qu’elle a une solution. John et Cathy ont un terrain au coeur de Geraldton, devant la Marina. C’est un terrain abandonné, une vieille maison squattée mais il y a l’électricité. Pour l’eau, on la prendra chez les voisins, une maison d’accueil qui organise des activités pour personnes malades. Douches au tuyau !

On s’émerveille de la générosité de ces gens qu’on ne connaît pas, on s’organise, on nettoie, on se baigne aussi à la plage toute proche, bref, on prépare notre confinement. On est rassurés, on a de quoi camper et être bien quelques temps.

Avant…

Après…

Vendredi 27 mars. Le cœur enfin léger, on décide de monter à Kalbarry. Les routes plus au nord pour Corail Bay et Exmouth sont déjà fermées. On a quatre jours avant les fermetures de frontières.

La route est superbe. Étendues de landes rocailleuses, terre rouge et arbustes bas. Personne, parfois un kangourou, une mouette. On passe par le lac rose, on se baigne à Port Gregory, on s’arrête aux différents points de vues des falaises. On est contents de profiter enfin.

Kalbarry. Pas de bivouac sauvage possible. On s’arrête dans un camping qui nous claque la porte au nez. Au village, on s’installe dans l’auberge des backpackers qui est sur le point de fermer. Le village est sympa. Je surveille les nouvelles sur les réseaux. Elles sont mauvaises : les frontières vont fermer pour 3 à 6 mois, les services de l’ambassade de France exhortent les Français qui ont des visas courts à rentrer en France et surtout à se rapatrier sur Perth. Un couple d’australiens en train de faire un barbecue sur la plage nous annoncent le confinement à partir de lundi… Le doute et l’angoisse sont à nouveau là… Je poste sur les réseaux un appel à l’aide « qui peut nous offrir un bout de jardin avec accès à l’eau et l’électricité près de Perth? ». Des groupes et des réseaux d’entraide incroyables se sont mis en place en Australie dont un groupe «adopt a backpacker». La réponse met 20 min à arriver : « nous! » disent Mariette et Christophe. Sur ces entrefaites, une certaine Christine me demande de la rappeler en urgence. Elle travaille en étroite collaboration avec l’ambassade et me dit que nous sommes prioritaires pour rentrer en France car en famille. Un vol de rapatriement va être organisé sous peu. On discute beaucoup avec elle, on pèse le pour et le contre. Et on décide de décliner l’offre mais de se rapprocher tout de même de Perth pour être proches d’un aéroport. La situation sanitaire de l’Australie est meilleure que la française. On est autonomes, on va être accueillis avec Ron et on a de quoi subvenir à nos besoins jusqu’en juin sans problème.

Le samedi, après avoir vu des pélicans, on décide de visiter le parc national. C’est magnifique!  J’essaye de décrocher de mon téléphone mais j’ai quand même toujours un œil dessus : les nouvelles vont vite. On décide de dormir à Géraldton pour rentrer tranquille sur Perth.

Dimanche. On redescend cette belle route côtière. L’après-midi, c’est grand moment baignade. On est les seuls sur la plage ! Mathilde a cependant une visite inattendue et joyeuse !

Le soir, c’est alors qu’on vient de déplier notre tente dans un endroit magnifique que les nouvelles directives de l’État sont annoncées à 21h : confinement mesuré. Sorties juste pour aller au travail, se nourrir et les soins. On décide de prendre la route, rejoindre Perth le plus vite possible. Nous, tortues, qui faisons maximun 100km par jour, on se tape de nuit 500km. On espère ne pas écraser un kangourou, nombreux sur le bord des routes.

On arrive à minuit chez Mariette et Christophe qui, adorables, nous attendent. Ils nous offrent une grande chambre avec un lit bien moelleux.

Lundi 30 mars. On émerge. On prend connaissance du lieu qui va être le nôtre pour les semaines à venir (on se dit 6 comme en France). On fait l’école, je nettoie la terrasse de nos hôtes. Mathilde fait des créations nature-art.

L’après-midi, après beaucoup d’hésitations on décide de tenter notre chance et d’aller rendre au magasin de camping les affaires achetées qui ne nous serons pas utiles (frigo, canne à pêche, outils…). On a 14 jours pour rapporter et se faire rembourser en Australie. Et là, surprise : tout le monde est dehors, aucun magasin fermé, juste les distances de sécurité…. On rend toutes nos affaires, on est bien contents! On passe aussi à la pharmacie : je voudrais du paracétamol j’ai mal aux dents, on cherche aussi des masques et du gel pour les mains. Au guichet, bien que déjà reculée, la pharmacienne en m’entendant en parler recule de deux pas… Ça m’agace… Et puis plus de masque, plus de paracetamol…

Le soir, on pique-nique sur la table basse de la chambre après avoir vu un peu Mariette qui rentre tard (20h) du travail. Petit film avec Mathilde.

Drôle d’ambiance générale quand même… On se sent un peu tristes.

Mardi 31 mars. 7h30. Mail de l’ambassade de France : on a une place pour le rapatriement du vol à 17h… Je réveille Xavier. « On rentre? ». On hésite, on doute, on angoisse, que faire de Ron?

Après de très belles conversations avec nos hôtes, Mariette et Christophe, on se décide : on dit oui pour ce vol. Il n’y en aura qu’un! Trop d’incertitudes… Et l’ascenseur émotionnel est depuis 15jours en mode high speed, cela devient difficile moralement … Ron va rester à Perth. Il est pour l’instant invendable et est bien en sécurité chez nos hôtes.

Branle-bas de combat ! Nettoyage, rangement, sacs…

14h. Aéroport. Mariette et Christophe, plus qu’adorables, sont avec nous pour les au revoirs.

L’avion a déjà cinq heures de retard. C’est un A380 de 800 places. On est 250… Grand luxe pour nos prochaines 20h.

Paris Charles de Gaule. On a 1 h pour choper notre train pour Lyon. On a de la chance nos valises sortent en premier. Personne à l’aéroport, personne à la gare,  personne dans le wagon…. On est bien peinards. Cela règle le problème des contacts!! Avec nos lingettes désinfectantes, on traque le coronavirus!!

Mercredi 1er avril. C’est pas une blague !! 17h, on est à Saint Rambert d’Albon. Huguette et Ritou, les parents de Xavier nous ont laissé une voiture emplie de bonnes choses (miam la moussaka et la tarte aux pralines, merci !). Pas de bisous.

On retrouvera Charlotte dans quelques jours.

Drôle de retour quand même…!

On retrouve notre Camion!!! On l’adore! La nuit est réparatrice et calme.

L’aventure continue aux biesses! Il fait beau, les oiseaux chantent, on mange de la salade du jardin et on boit un bon Saint-Joseph…. Pas si pire! Et Ron nous attend en Australie!

Charade de Mathilde

Mon premier est un gaz qui sort des fesses et qui pue.

Mon deuxième est un meuble qui est confortable et qui sert à dormir.

Mon troisième est un adverbe interrogatif synonyme de “combien de temp”.

Mon tout est très beau et drôle.

Infos pratiques

  • achat véhicule et matériel site Gumtree. Le bon coin australien !
  • Appli WikiCamps et campermate
  • s’inscrire sur le fil d’ariane !!

Australie – 12 mars 2020 – 20 mars 2020

Bienvenue à Ron!

Voilà le sol australien !!! Si loin…

Douanes bien passées (j’avais un peu peur a cause des 2/3 coquillages emportés) et nous voilà dans le bus, direction chez John, un monsieur qui nous héberge 2 nuits en woofing. On est très contents de cette solution humaine et économique car le logement est très cher en Australie. Chez John, c’est rudimentaire et comment dire, pas très aéré (?!) mais ouvrir sa maison n’est pas donné à tout le monde, alors on apprécie!

On retrouve des le lendemain Laura qui nous a hébergé à Singapour ! Hasard elle avait des RDV à Perth !

On passe les jours suivants à chercher une voiture. On veut un 4*4, avec une tente de toit. Des voyageurs rencontrés nous ont dit que c’était facile, qu’il y en avait plein pour pas chers. Alors , oui, y’en a des pas chers, mais soucis mécaniques garantis… Finalement, après 4 jours de recherches intensives (on a vu 8 véhicules !), on fait affaire avec Denis, un jeune allemand. C’est un Toyota Landcruiser V6 de 1999 avec 260 000km. Mathilde le prénomme « Ron ».

Le garagiste qui nous vérifie le véhicule avant notre départ, nous dit qu’on a une ´very good car’!

Ron n’est pas équipé, on passe alors encore deux jours à découvrir magasins de bricolage, camping, et automobile pour  être autonomes et réparer les petits trucs. On achète à deux autres jeunes allemands, tente de toit, chaises, table, glacière ! On remplit Ron de couscous et de pâtes (pillées dans les grands magasins mais pas dans les petits commerces). On est au top!

Entre temps, un peu perdus dans le bus, on a rencontré Nicholas. En lui achetant les billets, il entend que je suis française (quelle fine oreille tout de même LOL !) et me demande si on a besoin de quelque chose. Je lui dit oui : « une voiture et une chambre »! Il me répond « de voiture je n’en ai pas mais une chambre oui ! Vous êtes les bienvenus! ». C’est comme ça que nous avons passé six nuits chez Nicholas. Mathilde est aux anges, dès le premier soir, elle lui fait des crêpes!!! Le courant passe bien entre nous et c’est un magnifique échange tout au long de cette semaine. Xavier aide Nicholas en bricolage, Mathilde et moi faisons des bons petits plats, on mange aussi quelques hamburgers au resto. Nicholas est Mauricien, il vit en Australie depuis 17 ans. Il connaît bien la ville, ses conseils sont précieux !

Les Australiens sont hyper gentils. Toujours prêts à aider, toujours souriants, quelle leçon d’entraide !

On décide de rester nos trois mois en Australie. La France est bloquée, il n’y a quasiment plus de vols, cela laisse 11 semaines pour voir ce qu’il se passe. Ici tout fonctionne, les gens vont et viennent. On fait très attention, on se tient loin, on désinfecte nos mains. Dans le WA (Western Australian) il n’y a que quelques cas, et les états viennent de fermer les frontières du pays et des états entre eux (il y a cinq états en Australie). On ne va donc pouvoir circuler que dans le WA. Mais c’est si grand!! On a bien choisi notre coin!

On décide de partir vers le nord. Plus chaud.

Voilà, tout va bien, même si, on ne le cache pas, on a quelques angoisses… Pour vous, pour le monde… Pour rentrer… ? On ‘pourat’ peut-être pas, mais avec Ron, on n’a peur de rien! Et on est inscrits sur le site Ariane… Ils viendront nous chercher en Jet!

Take care.

Charade de Mathilde

Mon premier est la plus belle chose au monde.

Mon deuxième est un habitant de la Russie.

Mon tout contamine toute la planète !

Infos pratiques

  • beaucoup de liaisons bus à Perth. Facile. Une carte familiale (4 personnes) est en vente à 13,60$ et permet de circuler partout et toute la journée.
  • Un garage génial à Fremantle : Turners Garage. Très compétent. On recommande !
  • Un garage où on parle français et qui a des voitures à vendre : Backpacars
  • Réseau Telstra pour la téléphonie.
  • applis top! : WikiCamps campermate fuelmap

Singapour – 09 mars 2020 – 12 mars 2020

Forêts de buildings !

Sans encombre, on arrive à Singapour le lundi à 22h30. Désinfection des mains, température, immigration, valises, grab et nous voilà chez Laura qui nous accueille  dans son super appartement à 15 min de l’aéroport. Laura est la jeune et dynamique fondatrice de l’école maternelle « Les Petits Gaulois ». Structure privée, Laura ne subit pas la psychose coronavirus et gère avec intelligence ma venue pour conter.

La journée du mardi est consacrée aux histoires. Je raconte dans les quatre classes de 2 ans à 6 ans. Quel bonheur ces frimousses de toutes les couleurs épanouies !

Vers 17h, on part, sous les bons conseils de Laura et Juliette (la sous-directrice), à la découverte de cette cité de buildings !

Singapour c’est un autre monde…. Disparus les chiens galeux vautrés sur la chaussée, les cops cocoricotant sans cesse, les feux de plastique et/ou de feuilles, les échoppes branlantes remplies de paquets de chips, les barbecues fumants sur le bord de la route, les palmiers gigantesques, les odeurs de poissons ou d’urine, les tuk-tuk et motos bringuebalants, les gosses courant nus et criant ´hello’, les cris des cochons qu’on égorge, les karaokes tonitruants, les trottoirs en terre, les hamacs se balançant doucement….

À Singapour, tout est clean, propre, organisé, connecté, vitré, argenté, caché, démesuré, climatisé…


De la rue, on ne voit que les forêts de buildings. Il faut entrer à l’intérieur (température + désinfectant main obligatoire) pour découvrir les magasins et restaurants.

Mathilde fait une cure d’escalators, la wifi est partout ainsi que des toilettes nickel.

Chaque building a sa particularité : une fontaine, un arbre, des canapés à l’accueil et même un ruisseau et des barques!

On découvre avec émerveillement le son et lumières au Marina Parc. Les arbres design végétalisés sont à l’honneur.

Puis on déambule dans le grand hôtel. 57 étages, trois tours, la forme d’un bateau et la piscine la plus haute du mode (accessible que pour les clients de l’hôte, à min 350€/nuit….)! Galeries commerçantes de luxe, merveilles architecturales de la baie, lumières omniprésentes, c’est magnifique ! On adore!


On aime moins le prix des restaurants … on trouve un food-court. Autour d’un ensemble de tables et chaises, chacun peut choisir son plat : indien ou thaï ou chinois….

Après 15km de marche, on rentre épuisés mais émerveillés chez Laura partie en vadrouille à… Perth !

Mercredi 11 mars. 10h30. Il fait déjà au moins 30 degrés. Chaleur et humidité mais heureusement pour nous, le ciel est voilé et le soleil ne nous brûle pas. En métro (impeccable !), on va au quartier des affaires.

Laura nous a dit de ne pas manquer la sortie à midi pile des fourmis-costards-cravates! C’est vrai que c’est drôle ce flux de gens pantalons sombres et chemises bleues-blanches….!


Singapour est une ville chère où la finance est maître. Scolariser un enfant coûte un bras (env 1500€/mois), se loger 2 bras (je vous laisse faire le calcul !), il faut des assurances santé hors de prix car le moindre rdv docteur est à 3 chiffres…. Bref un hamburger à 16$SG (11€) c’est pas cher ici. Mais la transition est rude : aux Philippines, on mangeait pour 7€ à 3! On s’offre quand même une glace!

Pas après pas, on arrive au quartier chinois. Là aussi les échoppes sont dans les immeubles climatisés (on apprécie !). On tombe par hasard sur le street food chinois. Là les tarifs sont bien différents (ouf!) et on se régale une dernière fois de riz, poulet, légumes à la sauce asiatique.


On marche tout l’après-midi en admirant cet univers urbain. Le dîner du soir c’est McDo et il est bon (oui! oui!). Les employés sont adorables, ils nous donnent des bons plans dans la ville et remplissent nos barquettes de frites ! Encore une preuve de la gentillesse du peuple asiatique.

21h, après presque 20km à pied, on rentre fourbus. On se délasse dans la piscine du condo (immeuble) et dodo !

Jeudi, départ à 9h pour Perth ! Australie… ça fait rêver…. À l’aéroport, plus personne derrière les comptoirs… Que des ordinateurs pour scanner passeports et empreintes de doigts…


Charade de Mathilde

Mon premier est la neuvième lettre de l’alphabet.

Mon deuxième est une onomatopée du cri de la vache.

Mon troisième est la couleur du ciel et de la mer.

(Espace)

Mon quatrième est le résultat de 3 moins 1.

(Espace)

Mon cinquième est une partie du corps  qui sert à allaiter les bébés.

Mon sixième est un synonyme de ´garçon’ en langage familier.

Mon septième est la traduction du mot ´pauvre´en anglais.

Mon tout est gigantesque.

Infos pratiques

  • grab pour suppléer aux taxis.
  • Métro : après avoir éditer un billet on peut s’en resservir pour d’autres trajets. Gain de 0.10/trajet. On n’a pas pris le pass journalier, on a beaucoup marché.
  • Son et lumières gratuit à 19h45 marina parc
  • Pour monter au 57 ieme étage tour 1, on y est passé tard le soir (22h30/23h) et on a pu voir la vue gratuitement. Sinon, il faut prendre un billet (25$!)
  • Manger bon et pas cher : Chinatown

Philippines – 26 février 2020 – 9 mars 2020

Cure de plongée !

On arrive à Panglao, bourgade au sud de Bohol. L’objectif : Padi Open Water. Le premier niveau de plongée pour découvrir au maximum à 18m, les fonds marins (12m pour Mathilde). Pas très motivée au départ, je me laisse convaincre quand j’apprends le prix des baptêmes de plongée et que je comprends qu’on me tiendra toujours par la bouteille ! Non merci ! Mieux vaut savoir maîtriser ce que l’on fait ! C’est donc parti pour 7h de cours, une après midi d’exercices en piscine et 4 plongées en mer! On s’installe dans un hôtel juste en face du centre de plongée.

Le quartier devient pendant 5 jours NOTRE quartier ! On prend nos petites habitudes : boulangerie, barbecues familiaux, casseroles… : au bord de la route des familles font cuire le soir pattes, intestins, foies, ailes et cuisses de poulet. Quelques brochettes de légumes et riz. À midi ce sont plutôt des stands de casseroles avec plats cuisinés et poulets à la broche (4€ le poulet!). On se régale de ces choses simples. Et on teste toutes les petites brioches, pains au lait et autres douceurs !


Les cours théoriques pour le PADI s’enchaînent, on valide les exercices en piscine. Xavier et Mathilde font sans problème leurs 2 premières plongées en mer. Moi j’ai un souci de sinus qui me déclenche une violente douleur dans les dents. Heureusement, le lendemain tout va mieux (merci tonton JP pour tes conseils rassurants !!), l’école de plongée et Joey l’instructeur sont souples et je récupère les plongées. Le vendredi et samedi on valide notre PADI.

Sous l’eau, c’est un enchantement de couleurs, de formes, de vie. Des poissons partout (j’ai un petit faible pour les poissons-clown qui se cachent dans leurs anémones !), des coraux incroyables, la sensation de voler aussi parfois et le bonheur de partager cette nouvelle activité tous les 3.

On retrouve aussi notre ami Bernard, rencontré au Laos, quel plaisir de lui faire la bise. Et Jeremy et Océane, lyonnais et vadrouilleurs, croisés la semaine d’avant aux cascades de Siquijor. Leurs conseils sont plus que précieux pour l’Australie qu’ils connaissent bien.

Le lundi 02, après avoir bataillé avec le centre de plongée pour avoir nos papiers officiels (? attitude étrange…), on part visiter le centre de l’île, d’abord en taxi jusqu’à Loboc, puis en scooter tous les 3. Les paysages sont magnifiques, des forêts de palmiers lourds de noix de coco, des bananiers immenses, des rizières tantôt coupées et jaunes tantôt verdoyantes. La route est bonne. Parfois recouverte de riz qui sèche! Particularité de l’île : les chocolates ills. Petits dômes éparpillés et gonflés comme des muffins!

 



On s’arrête aussi sur la route dans une réserve de papillons endémiques de l’île : un grand moment de douceur.

Le lendemain matin, on va au sanctuaire de préservation des tarsiers. Minuscules primates aux yeux immenses, ils n’existent que sur 3 îles des Philippines. Le silence est de mise, la légende dit qu’ils se suicident s’il y a trop de bruit !

 

Après cette découverte très touchante, on file en bus public au bout de l’île : Anda. Xavier veut passer le niveau au dessus en plongée et sur les conseils de Joey, il prend rdv avec une équipe française installée depuis 2 ans.

Pendant qu’il plonge et fait ses cours, on fait l’école, des châteaux de sable, un peu de lessive, des parties de tarot, du snorkelling, des recherches pour la suite du voyage.

Le resort routard où on est installé est cool et au bord de la plage. Grâce au scooter (bien pourri) loué sur place, on est autonomes pour aller dîner en ville aux barbecues et/ou aux casseroles. Au marché, on s’achète des œufs et des petits pains pour nos petits dejs. Les œufs coques cuits dans notre théière /casserole achetée au Laos sont délicieux.

Un soir où la pluie tombe dru, Mathilde se fait un petit karaoke ! La reine des neiges sous titrée en anglais, chantée français !

Un autre soir, durant la plongée de nuit de Xavier, on profite du couché de soleil du bateau et on pêche au seau (sans succès)  la friture présente par millier avec Thomas, le conducteur du bateau. Quelle rigolade !

Xavier ayant réussi son Advance Open Water, on se fait une plongée tous les 3.

Il reste 4 jours avant notre vol pour Singapour. On décide d’aller sur Camiguin.  1h de bus, 2 d’attente et 3h30 de bateau, puis à nouveau 40 min de tuk tuk, et on arrive à la guest house implantée au bord de l’océan. Le clapotis des vagues berce notre séjour. Ici pas de coqs et pas de chiens qui gueulent toute la nuit. Juste les moustiques et les chants d’église.

On a deux jours pleins sur l’île. Le premier, on en fait le tour en scooter. Le sport national des Philippines est le basket. De partout des paniers (rouillés) et des terrains parfois en herbe. Il y a des matchs tout le we. On roule jusqu’au pied d’un volcan. Camiguin est l’île la plus volcanique des Philippines avec 18 volcans! Petite balade dans la jungle puis baignade, visite du sanctuaire des ´Clams’ (palourdes), et baignade aux sources d’eaux chaudes sorties des entrailles du volcan (33 degrés).

On dine dans un resto local et on découvre des spécialités : le sizzling sidig (joues, oreilles, nez de porc, bon mais gras) et en dessert le halo-halo (glace sans goût chimique).

Le lendemain, Xavier s’offre une dernière plongée tandis qu’on snorkelling. Au pied du volcan, c’est un aquarium de petits poissons multicolores, on ne sait où donner des yeux! Le bateau nous emmène ensuite sur la White Island, bande de sable au milieu de l’océan. L’eau est turquoise, chaude, transparente. Sublime.

On profite tout l’après-midi de la plage noire. Le soir en rentrant, on retourne aux sources d’eau chaudes, puis xavier se fait couper les cheveux et je me fais masser. Génial !


Lundi 9 mars. Dernier jour aux Philippines. Avant de prendre un petit vol intérieur, je vais à 8h conter dans l’école élémentaire en face de notre guesthouse. Je conte en anglais. Les enfants apprennent l’anglais dès leur plus jeune âge. Ils m’accueillent debout et me souhaitent la bienvenue à l’unisson. Mes comptines ont un franc succès. Je passe dans deux classes, et suis invitée à revenir pour conter plus longtemps quand le coronavirus aura disparu !

12h vol intérieur.

Puis de Cebu à 17h, vol pour Singapour. Au terminal 2 de Cebu, on rencontre Ben, un norvégien rigolo et généreux qui nous offre une bonne bière et des chocolats à Mathilde.


On reviendra aux Philippines !!! Ce pays est magnifique, les gens très accueillants. On sent un certain essor économique surtout lié au tourisme avec des vraies préoccupations écologiques. On ne voit que peu de plastique, il y a des poubelles  de tri, un système de ramassage des déchets. Les maisons, les églises, les écoles , les commerces, les routes, les ponts sont en béton. Le bois disparaît peu à peu des matériaux de construction. Il y a un vrai soucis du beau : les rues et jardins sont quotidiennement ratissés, tout est très fleuri.

Bref, on s’y est bien senti!!! Pays coup de cœur de notre tour d’Asie!


Charade de Mathilde

Mon premier est la traduction de ´blanc’ en anglais.

Mon deuxième est une onomatopée qui exprime une douleur quand on pince.

Mon troisième est une région de France du sud ouest où il y a des forêts de pins.

Mon tout est recouvert de sable

blanc. 🙂

Infos pratiques

  • Ferry siquijor / Bohol. Un par jour à 12h30
  • Hôtel panglao sea resort hotel. Avec piscine. Chambre simple + extra bed. 8/10
  • Centre de plongée : Haka dive ressort. En fait tout dépend des instructeurs et ils tournent beaucoup. Joey était très bien. Le centre a été souple pour mon pb de sinus mais on a été obligé d’attendre toute une journée et de mettre la pression pour avoir nos papiers officiels. Un autre centre, équation est tout proche. Nous conseillons de se rendre sur place et de visiter les 2 centres avant de faire un choix.
  • Taxi 1000 pesos pour aller à Loboc. Commandé à l’hôtel.
  • Hôtel Loboc : Michelina princess 5/10
  • Centre des papillons : Habitat
  • Centre Tarsiers : sanctuary Tarsier à sikatuna
  • Hôtel Anda : 1peace tenu par des français cools, parfois un peu bourrés mais arrangeants! 7/10. Loué motos sur place
  • Centre plongée : scuba Dive. Très pro.
  • Bateau pour Camiguin. 1/jour à 12h30
  • Guesthouse Saguda.
  • Centre plongée : black beach diver. Super!
  • Vol pour Cebu 1/j.

Laos – 15 janvier 2020 – 08 février 2020

Slow lao life !

Visas pour 28 jours en poche, on grimpe dans le bus/taxi pour la ville frontalière de Huaixay. Dans le camion, 6 jeunes entre 21 et 25 ans. La jeunesse voyage ! Avec des petits sacs, le sourire et des étoiles dans les yeux.

La guest house à Huaixay est simple, avec une jolie terrasse sur le Mékong pour 9€.

Le lendemain, départ pour la croisière sur le Mékong. Deux jours de navigation au rythme du fleuve. On a choisi un bateau « de luxe », avec tables, banquettes, repas (délicieux!) à midi et visites sur la route : villages, grottes. Les huit autres passagers sont français, allemands, australiens et anglais. On pratique l’anglais pendant deux jours!

On fait aussi assidûment l’école, on lit, on profite du paysage et du temps beau mais frais. Xavier a quelquefois l’occasion de prendre la barre, Mathilde épate le guide avec ses tours de magie.

On se régale ! C’est un temps calme et suspendu dans des paysages magnifiques. Il y a peu de pollution plastique. On fait une halte d’une nuit à Pakbeng, village perché au dessus du fleuve. Tous les bateaux s’arrêtent ici. On voit déferler des dizaines de touristes entassés comme des sardines dans les slow-boat publics. On ne regrette pas notre choix « de boat de luxe »!!

Luang Prabang.

Entourée par le Mékong, la vieille ville est toute jolie, toute fleurie et assez paisible. Tout se fait à pied, et durant sept jours, on découvre les guesthouse, échoppes, cafés, boulangeries (restes du protectorat français. Xavier et Mathilde ont un challenge : trouver la boulangerie qui fait la meilleure tarte au citron !), jus de fruits frais, salons de massage (foot-massage, le pied!!!), temples et couchers de soleil, mais aussi la piscine municipale (gelée !), le musée des ethnies, les ponts en bambou, le village des tisserands, l’offrande des moines à 5h du matin (horribles chinois incapables de respecter les us et coutumes locales, du coup ce moment de prière et partage devient une foire touristique risible et triste ; par chance, en toute discrétion, on a eu dans une ruelle un instant de prière privilégié), les marchés de fruits et légumes et le gros et touristique night-market. Et le coucher de soleil sur le Mékong!

Notre guesthouse est bien placée, assez calme (malgré un rat qui a élu domicile dans le plafond de notre chambre et qui fait la zumba toute la nuit…!) et a une cuisine !!! C’est la fête : on cuisine des petits légumes et pâtes sans sucre et autres sauces rajoutées, des crêpes, un délice !

Luang Prabang, c’est aussi, un beau RDV avec l’institut français. Le premier soir de notre arrivée, un stand-up du magicien Le Joker Dandy est organisé dans le jardin de l’institut. Super ambiance, Mathilde est aux anges entre enfants francophones de son âge et tours de magie! Plus tard, en aparté, Andy lui transmet 2/3 trucs.

Le mercredi, je conte dans la vieille bâtisse de l’institut, celle-la même qui a vu grandir Pierre Desproges. 40 personnes au Rdv et mes histoires sont bien joyeuses!

Luang Prabang, c’est encore, une aventure médicale. Malgré toutes nos précautions, Mathilde se fait griffer par un chat. Cela saigne, on ne prend pas de risque, on enclenche les rappels pour la rage. La clinique Phakan’s est toute petite mais très pro. On tombe sur une radiologue qui parle français et a étudié trois ans entre Montélimar et Lyon! On est une nouvelle fois contents d’avoir souscrit à Chapka. Mathilde est très courageuse et encaisse les vaccins.

Luang Prabang, c’est enfin, la rencontre avec une famille française : Pascale, Sébastien, Jeanne (12 ans), Basile (16 ans) et leur grand-mère Frédérique. Sur les routes pendant un an aussi, ils ont déjà habité plusieurs années en Asie (Yémen, Birmanie, Chine). Sébastien intervient aussi à l’institut français pour former des profs de français. Après dîners, apéros, pancakes, ratatouille et copa de France (merci Frédérique !), on part le vendredi faire un treck avec eux à travers la campagne laotienne jusqu’aux cascades de Tad Sae. C’est une très très belle journée tous ensemble! La terre est très brune, presque rouge. Les champs et rizières sont secs et jaunes. Les bananiers et latex nous font de l’ombre sur le chemin. Le premier point d’eau est une carte postale. Les enfants se baignent, jouent, frémissent : l’eau est fraîche ! Plus bas, les cascades sont très belles mais saturées de chinois. Le parc de protection des ours nous permet de découvrir ces espèces en danger. Sur la route du retour, une bonne glace au lait de buffle et un massage des pieds sont bien mérités après nos 14km!!! Dernière soirée avec les copains. Rdv est pris pour un we à Orpierre (26) !!

Voir ci dessous la vidéo du traversé de rivière.

Samedi 25 janvier. On prend un vol intérieur (Laoairline, super service et quelques trous d’air!) pour descendre à Paksé dans le sud. Certes, on ne fera pas Vian Vieng, ni Vientiane, ni la fameuse boucle de Takkek… Mais tout est question de choix : on n’a pas envie de se taper trois jours de bus défoncés sur routes pourries et on veut prendre le temps au plateau de Bolavens et aux 4000 îles.

À Pakse, l’hôtel a une super piscine (enfin a bonne température !!) avec cette fois un vrai toboggan ! On se marre! On assiste à un débriefing sympa sur la plateau des bolavens et on loue un scooter 125. A la mode lao : tous les 3 dessus ! Xavier est un pilote !

Plateau des Bolavens. C’est une région de collines avec une alternance de rizières (sèches), de champs de manioc, de plantations de café et bananiers. Le bétail se balade librement, veaux, vaches, cochons, chèvres et chiens courent partout. Les maisons en bois sont sur pilotis (pour se protéger des animaux et insectes), toits de chaume et cloisons en planches ou bambou tressé. La terre est rouge. Certains villages sont très beaux et assez entretenus, d’autres c’est misère…

On visite et dort dans une ferme qui possède une grande plantation de fruits de la passion.

Le lendemain c’est fête au village. L’employé de la ferme nous invite et est fier de nous présenter à ses amis. Cela apporte chance et estime d’être accompagné par des étrangers et en plus par un enfant ! On se prête avec plaisir au jeu! Et heureusement qu’on a la descente de bière moins rapide qu’eux!!! On s’éclipse en début d’après-midi et on arrive dans le village de Tad Lo, à 1h30 au nord de Paksé.

On flash sur un petit coin paradisiaque : quelques huttes et cabanes plantées par Loïc, un français, sur une petite île à 2km du village. On n’a pas de hutte la première nuit, on dort alors au village (pour 4€, notre record, mais les matelas sont des planches de bois. Heureusement, dès le lendemain c’est bon!!! On bloque deux nuits directement tellement on se sent bien. Puis 3, 4, 5, 6 et 7!!! On ne part plus!!! Matelas confortables, oreillers moelleux, tranquillité absolue, bonne ambiance, belles rencontres (entre autre avec Colette et Bernard, jeunes retraités en vadrouille en camping-car depuis 3 ans!), bon repas et alentours à visiter très agréables. On récupère de nos nuits courtes et inconfortables : on dort 10h/nuit! Un luxe en Asie!

Sur place, une famille baroudeuse est installée pour plusieurs semaines. Mathilde, Zoé (12 ans) et Maël (9 ans) s’en donnent à cœur joie.

Balades, cascades, plantations de cafés, découverte de villages, lecture, farniente, cours d’anglais et de lao, école, baignade, tarot, cuisine… On n’arrive plus à partir !!!!

vidéo jeux colin maillard au village ci dessous.

Mais tout a une fin. Le dimanche, on rentre sur Paksé régénérés ! On retrouve la super piscine /toboggan et la wifi pour faire nos e-visas vietnam.

Lundi 03 février. Bus pour l’île de Don Khone. On n’a pas fait nos e-visas pour le Vietnam : une amie, Caroline nous a alerté : cette semaine le pays a fermé ecoles et bureaux à cause du virus. On réfléchit à un plan B.

Les 4000 îles. Beaux paysages, balade en vélo, dauphins, couchers de soleil magnifiques et cuisine française. On rencontre une famille en voyage aussi (Arnaud, Carole, Axel (10 ans) et Elsa (8 ans)) qui nous donne de bons conseils.

  

On ne traîne pas trop : les connexions wifi sont mauvaises et on veut préparer la suite du voyage. On revient sur Paksé à l’hôtel-piscine-toboggan avec Arnaud et sa famille. Les enfants jouent, font l’école tandis que nous papotons et prenons nos billets pour les Philippines (envie de plages, et océan!) et même ceux pour Singapour et ensuite l’Australie !

Au moment où se publient ces lignes, nous sommes bien arrivés à Cébu, île au sud-est de Manille après un transit à Bangkok. Prochain épisode!

 

Charade de Mathilde

Mon premier est un pronom personnel à la première personne du pluriel.

Mon deuxième est la petit de la vache.

(espace)

Mon troisième est la première lettre de l’alphabet.

Mon quatrième est à l’intérieur du pain.

Mon tout sont supers gentils.

Infos pratiques

  • Croisière Mékong Smile. info@mekongsmilecruise.com
  • GH à Houaixay :  manilath guesthouse 5/10
  • GH à Pakbeng . J’ai pas noté y en a partout. On était un peu excentrés… 5/10
  • GH à Luang Prabang : Sengphet Guest house. 6/10
  • Trekking : jewel travel (cher mais beau trek)
  • Tuk-tuk : une vraie mafia! Ils abusent !! En ville : Négocier négocier même râler ! 5€ pour centre ville/aéroport
  • À LP : Un gros ananas : 10 000kips (1€)
  • Un jus de fruits frais : 10 000kips
  • Avion Lao airline. Valises 20kg + en-cas et boissons compris dans le prix du billet.
  • Hôtel à Paksé : Phubachiang golf & Resort. 6/10 Scooter loués ici.
  • GH bolavens : Happy shared farm 3/10
  • GH à Tad Lo : pakeo Gh. 4/10
  • GH à Tad Lo : Fandee island 9/10
  • A Tad Lo : 3 gros ananas : 10 000 kips (1€) !
  • Une bière (650ml) 12 000 kips (1,2€). Même prix de partout.
  • Hôtel 4000 iles Don Khone : Dokchampa 4/10

Thaïlande – 01 janvier 2020 – 15 janvier 2020

Riches rencontres.

Après une incroyable veillée à Bangkok, c’est grass’ mat’ ! Le studio est très calme, la literie bonne, on dort jusqu’à 12h et Mathilde, 15h!!! Puis, école, piscine, dîner et film! Un premier de l’an tranquille, cocon.

Le lendemain, on prend le train régional pour Ayutthaya. Ancienne cité du royaume Siam, elle est au nord de Bangkok sur la route de Chiang Mai, à 2h. Le train est typique et cool.

Notre guesthouse, une vieille maison traditionnelle est toute en bois et juste à côté de la gare.

Vue sur la rivière en journée et le soir…

On visite le Wat Yai Chaimongkhon en extérieur des remparts. Belle balade, il fait chaud. On goute sur la route des sorte de crêpes très fines avec des filets/fibres de sucre.

Le soir, la cuisine de la guesthouse étant bien clean (en inox, frigos…), on commande des spaghettis bolognaises pour changer… Erreur ! Mathilde a très vite mal à la tête, nausées et fièvre. Grrrrrrr. Le lendemain, pas terrible. On loue la chambre pour la journée, en attendant le train du soir et pour que Mathilde se requinque. Elle n’a pas du tout envie d’aller voir les temples. Xavier reste avec elle et je pars à l’assaut de la vieille cité.

Je visite trois temples magnifiques : le Wat Mahathat, le Wat Phra Si Sanphet et le Wat Yai Chaimonkong. Je marche 8 km, traverse un très joli parc, vois beaucoup de touristes asiatiques et des éléphants, sûrement moins heureux que Tao, mange de la noix de coco fraîche et apprécie cette découverte en solo à mon petit rythme.

Je ne décris pas ici les merveilles d’Ayutthaya. Il y a des tonnes de sites et de blogs de voyageurs qui les louent. Moi, j’ai beaucoup aimé la paix et la spiritualité qui se dégagent du temple du roi. Par ailleurs, d’avoir vu au Théâtre National de Bangkok les danses en costumes traditionnels m’a permis d’imaginer fêtes et défilés dans ce palais aujourd’hui démantelé, penché et croqué par la nature. La tête en pierre du Bouddha entremêlée dans les racines est très touchante. C’est comme si Bouddha disait « je suis la nature ». A moins que cela ne soit la nature qui dise «  je suis Bouddha » ? En tout cas, par respect, les gens doivent se baisser et se prendre en photo assis, inférieurs à Bouddha. Et un policier inlassablement braille « plizzz siiit daown» !

A 21h, douche prise, sacs bouclés, hôtel payé, on attend le train de nuit qui nous emmène à Chiang Mai. Mathilde va mieux, elle a même bossé ses maths! Par contre, on est un peu inquiets pour le train : on n’a pas de place pour elle… Le train est plein. À Bangkok, l’agent nous a dit qu’on pourrait être à deux dans la couchette et qu’il faudrait payer sa part au contrôleur. A la gare Ayuthaya, le guichetier n’est pas aussi catégorique… Et moi, J’ai un peu peur de la nuit dans la couchette minuscule à deux… Bref, après bien 40 min de retard, le train arrive, on s’installe, la couchette n’est pas grande mais de quinconce, ça le fait. Le contrôleur attrape nos deux billets adultes, regarde Mathilde et poinçonne. Merci, bonsoir ! Un billet de gagné et une nuit somme toute tranquille. Les gens sont calmes, dorment, bouquinent. Il y a toutes les nationalités. On est loin de l’ambiance bruyante des trains indiens!

Chiang Mai. La vieille ville est entourée de fortifications en briques rouges et de douves. On est vite séduits par l’ambiance familiale, les petites rues, les ´échoppes-boui-boui’ et les marchés nocturnes où street-food, masseurs, artisans, stands et souvenirs de pacotille se mêlent. On visite un joli temple tout en argent, un autre en bois, en travaux, entouré de lampions et guirlandes de couleur.

Cette semaine à Chiang Mai est marquée par notre première expérience caouchsurfing. Littéralement, cela veut dire « surf de canapé »! On est accueillis chez des gens qui offrent le gîte. En France, déjà inscrits depuis 2 ans, nous sommes hôtes. Caroline et Etienne nous ont invité dans leur jolie maison en bois au sud de La ville. Quel bonheur! Avec Caroline, Mathilde commence par un cours de Zumba. Moi, je partage avec elle le yoga. Etienne, au volant de sa yellow-car, nous emmène dans un café où il y a un élevage d’hérissons, dans un bon resto français, au massage. Caroline et Mathilde font une énorme galette des rois.   Quatre jours d’échanges et de partage généreux, belle chance! 

vidéo de Zumba, Mathilde et sa Thai-Team! LOL (à voir sur le site)

Ouaip, on a craqué!

A Chiang Mai, on passe aussi une journée au waterpark, cadeau de Noël de Guy et Mady : châteaux gonflables et toboggans monstrueux et glissants dans une ancienne carrière. Le cadre est magnifique, l’eau chaude, les Thaï drôles et aidants, on rigole sans cesse toute l’après-midi et on se dit aussi qu’on n’a plus 20 ans!!!!

A une cinquantaine de km à l’ouest de Chiang Mai, non loin de la frontière birmane, se dressent les montagnes du parc nationnal D’Inthanon. On loue une voiture pour 3 jours. Conduite à gauche, volant à droite ! Xavier est un excellent pilote, moi une excellente co-pilote (attention le vélo ! Là le scooter ! Gare la vieille ! Xav, le chien! Stop ! A droite ! A gauche! AAAAAh la charette!) et Mathilde, une excellente speakerine radio! La campagne est belle.

Avant de partir en montagne, on s’arrête au Poopoopaper park. Traduction : le parc du papier en caca! Ou comment recycler les déjections végétales des éléphants. Séchage, lavage, assemblage, modelage et bricolage ! Chouette moment !

Grâce au groupe face book « les familles autour du monde » j’ai relevé l’adresse d’un camping dans le parc national. Enfin, camping, c’est un grand mot! Il y a des tentes quechua plantées autour de la maison. Mais quel cadre!! Extraordinaire ! Vue sur toutes les montagnes et collines environnantes ! Et la patronne est d’une gentillesse !

Trois jeunes français sont déjà là et deux thaï arrivent en même temps que nous. Eu égard à notre grand âge (?!), notre hôte nous octroie la cabane! Trop contents ! Matelas, couvertures, moustiquaires (et quelques crottes de rat) compris. C’est si bien qu’on décide d’y rester les 2 nuits.

Première veillée : tarot, feu et sticky-rice ! Moi je me couche plus tôt, pas trop dans mon assiette depuis 2 jours.

Le lendemain, notre hôte nous emmène à bord du pickup de l’oncle, à travers les pistes des collines. On passe chercher de la famille thaï dans un autre village pour aller aux temples érigés tout en haut du mont Inthanon pour le Roi et la Reine. Quelle aventure ! Comme dans les grands reportages ! Pistes défoncées, poussière, vaches, panne, visite des temples et au final 16 personnes dans le pickup ! On se régale ! Le soir c’est barbecue. Huuuuuum!

voir la vidéo ci dessous sur le site.

Le dimanche sur le chemin du retour, on marche un peu (j’ai toujours pas la forme) et on découvre quelques unes des différentes cascades du parc : Huai Sai Lueang waterfalls, Mae Pan waterfalls, Sirithan waterfalls.

Lundi 13 janvier. Réveil pas terrible. Ça ne va pas depuis plus de 4 jours et Mathilde s’est cassée une prémolaire de lait hier. On décide d’appeler l’assistance qui nous envoie consulter à l’hôpital. Ça va être serré, on a un bus à 14h15 pour Chang Rai. Mais c’est sans compter l’organisation thaï. Prise en charge directe, rdv docteur à 11h pour moi, dentiste à 11h30. Interprètes sur place (xavier l’a béni chez le dentiste!), dent arrachée, échographie pour mon mal de ventre (rien), traitement antibiotiques, petite visite adorable de Caroline et Etienne qui étaient dans le coin et à 1/4 d’heure près, on attrape le bus! Kaputs! C’était intéressant (surtout quand on n’a que des petits bobos) de tester le système santé. Très calme, rapide, organisé, professionnel. On est contents d’avoir souscrit à Chapka, l’assurance complémentaire.

5h de bus et nous voilà à Chiang Rai. Porte d’entrée pour découvrir le nord et son authenticité. Mais on n’aura pas le temps : on doit booker notre descente du Mékong pour rejoindre Luang Prabang au Laos. L’exemption de visa s’achève dans 2 jours. La guesthouse est sympa proche du night market où Mathilde s’extasie en regardant des filles en costumes paillettes-bling-bling-kitch tortiller des hanches et des doigts. Aaah… L’œil innocent de l’enfance…! Fondue thai. Bon, ça nous vrille le ventre… trop bouilli? trop de chou? Mais c’est sympa!

Après une matinée consacrée à la paperasserie (assurance médicale, reservations….), on met le nez dehors et on tombe sur une perle rare : un p’tit gros bleu de voyageurs français ! La famille « On est tout petit face à la nature », dans le camion, vient juste d’arriver! Elliot (11 ans), Mila (8 ans) et Mathilde sont ravis de se trouver! Et nous aussi, enchantés de rencontrer Charlotte et Julien ! Russie, Mongolie, Chine, Laos, mécanique, école, cuisine, adolescence, amitié, budget, visas, temples, aménagement de camions, préparation de voyage, retour … C’est vraiment super de les croiser et de papoter de tout ça ensemble tout en visitant la ville ! La journée commencée platement termine joyeusement ! Le p’tit bleu gros fume quand il démarre le lendemain matin pour le nord de la Thaïlande, puis la Birmanie, l’Inde… On va vous suivre les voyageurs !

(Toujours très étonnés par la pollution visuelle…)

Quant à nous, on prend le bus pour la frontière laotienne. Premier poste de contrôle, sortie de Thaïlande. Passage d’un pont en bus, arrivée Laos. Visas, tampons et l’aventure continue !

 

Voilà six semaines que nous sommes partis. Cela passe vite. Néanmoins, perso, j’ai eu de nombreux moments de nostalgie camping-car… Même, envie souvent de rentrer, retrouver notre camion et partir à la découverte par exemple de la Bulgarie, la Croatie, la Turquie… On est tellement libre, confort avec un véhicule. En backpack, on dépend toujours d’un moyen de transport ! C’est cher de sortir des villes et trouver des espaces nature. Et les contraintes horaires sont importantes. On est plus fatigués qu’en Camion.

On est tributaires aussi de la nourriture locale. Eh oui, on ne se régale pas toujours. En Thaïlande, les plats sont sucrés, frits ou gras. Les légumes se limitent au chou, carottes et morning-glories… On n’est pas difficiles mais on n’a pas trop accroché, on a préféré le Cambodge pour ça. Du coup, envie parfois de tomates à la provençale ou pâtes au beurre car nos intestins nous jouent des tours.

La literie, dure et en mauvaise état, ne contribue pas à un sommeil réparateur ce qui a joué aussi sur mon état nostalgique. En backpack, il faut aussi apprendre à anticiper mais pas trop! On ne sait jamais de quoi demain est fait. Donc, le lâcher-prise et le carpe-diem sont de mise.

Enfin, il faut veiller au budget, qui file plus vite qu’en Europe.

Par contre, il y a des choses riches qu’offre le backpack et pas le Camion : les rencontres dans les hôtels/guesthouse avec les autres voyageurs de tous les pays, tous les âges et tous les horizons, mais aussi avec les locaux, le coachsurfing, les transports atypiques (train de nuit, bus déglingués, bateaux, scooter…), les douches abondantes chaque soir, l’insouciance mécanique, le zéro ménage et vaisselle, la découverte d’un habitat à chaque fois diffèrent, d’énormes progrès en anglais pour tous les 3, l’apprentissage du voyage avec le minimum (encore qu’on se trouve encore trop chargés!) …

Deux modes de voyage bien différents avec leurs avantages et inconvénients !!

Charade de Mathilde.

Mon premier est l’unité de mesure de longueur de référence.

Mon deuxième est un liquide qui est indispensable à la vie.

Mon troisième est un pronom possessif féminin à la deuxième personne du singulier.

Mon quatrième est un bruit qui sort de la bouche après avoir bu un cocacola et papa le fait très bien ! :-))

Mon tout, j’y suis presque tout le temps !!!!!

 

Infos pratiques et diverses en vrac.

  • Train Bangkok – Ayuthaya. Billets pris au guichet le jour même 20bths/personne
  • Train Ayuthaya – Chiang Mai. Billets pris au guichet 5j avant. 750 bths/personne
  • Ayuthaya Guesthouse
  • 1 bouteille d’eau d’1,5 l : 20 baths
  • 1 bouteille de bière dans un magasin : 70 baths
  • Hôtel Chiang Mai : Hôtel Asa. Au sud est, hors remparts, quartier calme, piscine, super literie. Buffet avec yaourts, jus de fruits, gâteaux, soupe, thé et expresso en open bar ! 9/10
  • location voiture : Chat Carrent 23/1 Sripoom Road. 053 287618 – 081 8827489. À partir de 1000 bths/j. Négociez!
  • Achat billets water Park sur joinfull.com
  • Restaurant français : Nana backery
  • Camping parc national : Fuan Fah camping. Ne pas réserver, voir sur place. Je ne mets pas de note c’est trop atypique !
  • Droit d’entrée au parc national : 300 bths/adulte, 150/enfant mais si comme nous vous passez fin de journée pour aller au camping, on ne les a pas payé.
  • Bus Chiang Mai – Chiang Rai. On a pris le bus middle class. 60 bths/personne.

Thaïlande – 18 décembre 2019 – 01 janvier 2020

Comme un air de vacances… d’été !

Passage de frontière au poste terrestre de Hat Lek. Ça y est, on est en Thaïlande pour 30 jours!

Dès les premiers kilomètres, on voit la différence : routes impeccables, maisons bâties et crépies, bas côtés entretenus. Ici les poubelles poussent beaucoup moins dans les jardins!

Trat. Petite ville de passage pour nous qui allons sur les îles. L’hôtel est bien! Immenses lits, chambres propres et piscine. Timothée, mon frère, Virginie et Paz arrivent de Bangkok. On avait organisé le trajet en minibus privé, ils ont dormi et ne souffrent pas trop du décalage. Piscine, marché, jus d’ananas et premières bières thaï au programme de ces retrouvailles !

Le lendemain, on prend le taxi, puis la navette, puis le bateau pour l’île de Koh Mak. Quelle aventure ! 🙂 Les premières images qui traversent nos rétines sont magiques ! L’île de Koh Mak est petite, plate et plus éloignée que Koh Kood. Il n’y a presque aucun touriste, peu de circulation, aucun vilain bâtiment. Authentique ! Pile ce qu’on cherchait. L’hôtel est au bord de la plage et on a trois bungalow typiques! On se croirait presque Robinson Crusoé !

On profite chaque minute de ce cadre enchanteur, le sable est doux, la mer chaude, le soleil haut, la cuisine est bonne, on est heureux !

Le lendemain, c’est snorkelling ! A quelques minutes de barque, une petite île privée et préservée. Les coraux sont morts, conséquence du tsunami et du réchauffement mais les poissons y sont nombreux ! Avec masques, tubas et un kayak en plexisglace transparent on s’éclate !

Le soir, le bar de l’hôtel est illuminé et nous sommes les seuls. Ambiance colorée rien que pour nous!

Deuxième jour sur Koh Mak. Expédition et découverte de l’île en scooter ! On se marre. Les filles prennent le volant, les papas prennent patience et les mamans prennent sur elles!!!! Mais Paz et Mathilde assurent comme des chefs et conduisent comme des pros! Plages incroyables cachées, temples, plantations de caoutchouc, ressorts-hôtels harmonieux, bon resto, couché de soleil sur la mer, jeux, fried rice et poulet coco… Encore une journée de rêve !

Il y a aussi et malheureusement la face cachée…

Le dimanche matin, on profite du dernier petit dej les pieds dans l’eau. Les pancakes à la banane et ananas sont un doux réconfort après les nuits plutôt difficiles : les matelas sont pourris! Les ressorts nous transpercent les côtes, le dos. Depuis qu’on est en Asie, on dort mal, faut le dire! Matelas de béton ou défoncés…

On reprend le bateau pour Trat. Même hôtel, petites emplettes, change €, piscine et street food.

Lundi 23 décembre : journée bus. On va à Kanchanaburi, à 2h30 au nord-ouest de Bangkok. 9h de trajet. Mais on a loué un minibus privé, confortable. On regarde “La Chèvre” ! On adooooore! Ça passe vite !

Pendant ce temps, en France, notre grande Charlotte galère pour remonter en Belgique et fait l’objet d’une interview France2!

Voir la vidéo ci dessous sur le blog en ligne (cliquez sur lire la fin)

On arrive en fin de journée à Baanmama, le camp d’éléphants où l’on reste jusqu’à dimanche prochain (6 nuits) en écovolontariat. Il est implanté au bord de la rivière Kwai. Les installations en bois sont originales et incitent au plaisir de vivre.

Accueillis par Nathalie, une écovolontaire déjà sur place, on fait la connaissance de Charlotte et Gaël, la belle vingtaine, qui resteront aussi cette semaine. Brigitte, la maîtresse des lieux, appelée « Mama » par les Thais et les mahouts birmans, arrive peu après, le pickup chargé de courses. Premier acte de volontariat : déchargement !

C’est le début d’une semaine exceptionnelle. Au rythme des deux éléphants. Tao a 57 ans, 2,5 tonnes. Maltraitée par ses anciens mahouts, elle n’a plus qu’un œil (l’autre crevé au lance-pierre!), et est réputée pour son mauvais caractère. Mais, chouchoutée à Baanmama depuis un an, elle est paisible et douce et offre à tous des moments inoubliables. ChangMai a 3 ans, 700 kilos. C’est un éléphanteau plein de vie, d’énergie, de bêtises ! C’est un bonheur d’être avec ces deux là! Avec Tao, force et sagesse tranquilles, c’est câlins, baignade, balade ; avec ChangRai, jeunesse et insouciance à leurs apogées, c’est jeux et rigolade. On a vécu des moments magiques toute la semaine.

voir la video ci dessous.

L’équipe de Baanmama (écovolontaires compris !) est au rythme des éléphants : matin, repas de branches de bananiers. Petite balade (un éléphant doit marcher au moins 8km/jour) puis baignade et re-repas. Temps calme (en liberté dans le centre pour Tao, attaché pour ChangMai qu’il faut surveiller comme l’huile sur le feu!) puis vers 15h, boulettes! C’est un complément alimentaire fait maison à base de courge cuite, farine, riz. Tao, gourmande, fait le pied de grue dès 14h!!! Puis re-balade, re-baignade et repas de bananiers. Dure vie! Quant à nous, le matin, on nettoie les emplacements : enlèvement des nombreux restes du repas et des ÉNORMES et végétales crottes d’éléphant. Ce n’est pas difficile mais galère car le lieu n’a pas de matériel (fourches, piques), alors on improvise, on invente, on bougonne (un peu) et on délire (beaucoup)! L’après-midi, c’est petit bricolage avec les moyens du bord, ratissage des feuilles et menus travaux. En fin de journée, on part en pickup couper les bananiers à la machette, quelle rigolade !

voir les videos ci dessous

Noël à Baanmama est une belle soirée. On a tous un peu cuisiné dans la journée et on se régale des samoussas, crêpes fromage-légumes, purée de patates douces, poulet aux épinards et tartes tatin maison. On ouvre nos petits paquets. C’est Noël !!

Mathilde maîtrise un nouveau tour de magie, pour le voir : https://www.geraldinemaurin.com/pouratlefaire/lecoindemathilde/

En mi-semaine, on s’éclipse en camion pickup pour visiter à 70 km les belles cascades d’Erawan, au cœur d’un parc national. Belle randonnée de 1h30 avec sept niveaux de cascades, des singes, oiseaux et touristes qui s’entrecroisent au milieu d’arbres anguleux, de lianes et de rochers. Tout en haut, des bassins naturels où les poissons locaux proposent gratuitement et avec fougue un nettoyage des pieds complet!!!

Sur le retour des cascades, on s’arrête sur le pont de la rivière Kwai, un des ponts de la ligne ferroviaire dite «  le chemin de fer de la mort ». Construction commanditée par les Japonais, elle a coûté la vie à plus de 100 000 prisonniers durant la seconde guerre mondiale.

Avant de rentrer à Baanmama, on fait un dernier stop aussi pour voir un Fabaceae, dit aussi « arbre de pluie » ou scientifiquement un Albizia Saman. Il est gigantesque !

Dimanche 29 décembre. Départ plein d’émotions. On se sentait un peu comme à la maison! Belle énergie, bonne ambiance, chouette lieu emplit d’animaux (bah oui, en plus des éléphants, y’avait 9 chiens, 6 chiots d’un mois, chats, varans, oiseaux, moustiques, poissons … ça fait du monde!), on repart contents.

Direction Bangkok en minibus local. On a une guest house près du Palais Royal dans une rue animée du quartier Khao San Road.

Pendant que Paz, Mathilde et Virginie profitent de la piscine, Tim découvre le quartier et Xavier et moi allons à la gare acheter les billets pour Chang Mai. Il n’y a plus beaucoup de place.

Le soir, c’est massage des pieds (trop bien!), street food et cadeaux pour les filles.

30 décembre. On traîne un peu le matin. Il faut dire que nos chambres donnent sur la rue et qu’elle est très animée, le sommeil est venu tard! Objectif : balade en barque dans les klongs. Avant la voiture, ces canaux étaient les voies de circulation et de commerce principales de la capitale thaïlandaise. C’est un beau tour d’une heure et demie. On passe des écluses, on voit d’énormes varans, des maisons de briques et de broc, des palais, le marché flottant.

Après cette découverte, on s’attaque au Palais Royal. Il est magnifique mais la foule est si dense, que c’est presque un combat de le visiter.

Avec l’entrée du palais, une représentation de danse traditionnelle est offerte au théâtre national. On admire les mains et les orteils si souples des danseurs et des danseuses, les magnifiques costumes. Virginie et moi avons beaucoup aimé, Xavier a dormi, Tim s’est ennuyé, les filles bof, mais tout le monde a fait une belle découverte culturelle !

On enchaîne avec la visite du Wat Pho et son gigantesque Bouddha couché : 46m de long, 12 de haut, seigneur qu’il est grand!

Après cette journée bien remplie, Virginie et moi nous nous offrons à nouveau un massage des pieds, les filles, c’est piscine et les garçons partent faire quelques emplettes-cadeaux souvenirs. C’est le dernier soir tous ensemble, on est un peu nostalgiques…

31 décembre. 10h. Mathilde vient nous retrouver dans notre nouvelle chambre : dans la nuit dégât des eaux suite à un problème de clim! Elle est tout en chagrinet veut rentrer à la maison. La Timteam est partie à 7h du matin. De gros Câlins et un méga petit-déjeuner offert par l’hôtel (négocié suite au bazar de la nuit) plus tard, le moral est revenu. En début d’après-midi, on change d’hébergement et aussi de quartier. Khwaeng Phra Khanong est plus au sud, plus populaire. Mais on est dans une résidence de standing dans un petit studio impeccable, au calme avec grande piscine. Inquiète au départ, je suis bien contente du choix!

En fin d’après-midi, grâce au groupe facebook «  les familles autour du monde », on rejoint 3 familles en voyage au parc Lumphini. Leurs petits ont entre 2 et 6 ans, Mathilde, « la grande » est bien sollicitée et ouvre ses mains avec plaisir. Après bavardages, jeux, apéro et un petit temps de calme conté, on va tous manger une pizza ! C’est bien chouette !

22h on rentre tranquillement avec notre « Grab » (c’est l’équivalent d’Uber, comme des taxis) qui parle très bien anglais. On papote, et il nous dit que aujourd’hui avec les feux d’artifices, le top c’est de monter en haut d’un gratte-ciel et surplomber bangkok ! Wouah ! Est ce qu’il en connaît un? Il peut nous y emmener ? Et ce monsieur est tellement gentil, qu’il s’arrête sur le bord de la route, cherche sur le net, nous trouve un des 10 meilleurs building de Bangkok, en plus pas loin de notre quartier et nous y emmène !!!

Nous voilà au Compass Sky Hôtel. Il est un peu plus de 23h. On prend l’ascenseur : 36ème étage !!!! Comme on s’en doute un peu, le bar est interdit d’accès : soirée privée pour le nouvel an. Je tente d’amadouer les jeunes filles à l’entrée mais elles n’ont qu’un seul refrain : « I kaint » (comprendre i can’t)

On tente notre chance au 33ème! Pareil, étage pour soirée privée. Mais les filles à l’entrée sont plus flexibles : elles autorisent Mathilde à faire le tour de la salle du buffet pour voir la vue. Le serveur qui l’accompagne lui offre même un serre-tête plumeau et des baguettes fluorescentes. L’entrée est à plus de 1000 baths (34€)/personne, un peu cher pour voir la vue. On rebrousse chemin, quand soudain, à côté des toilettes une porte s’ouvre ! C’est l’entrée du fumoir! On s’y engouffre ! Passée l’odeur de cigare, on se retrouve aux premières loges sur la terrasse! De vrais resquilleurs! Il est 23h30, on attend sagement minuit en observant les Thaïs en tenue de soirée boire à grandes goulées du vin rouge francais ! La vue est incroyable ! En haut des buildings, on voit des piscines, DJ, soirées chics et lumineuses ! On est tout près du Hilton. Les minutes passent, l’excitation monte! On est trop contents d’être si hauts perchés ! Minuit ! Les feux d’artifices illuminent les grattes ciel. C’est beau!!! En France, à minuit on braille, on s’embrasse, on boit….! Ici, d’un coup, il y a presque le silence. Les gens se blottissent les uns contre les autres, sans mot. Regardent le panora. Savourent l’instant. Et à minuit dix la terrasse se vide!!! Heureusement qu’on ne s’est pas mis à beugler « bonne année ! » comme à la maison, on nous aurait repéré ! lol

Sagement, on redescend. En face du SkyHotel, le modeste Mercure (sic) a organisé une soirée DJ. On y boit une bière pour trinquer à cette nouvelle année.

On arrive à notre studio à 2h du matin. Nos proches français reçoivent nos vœux un peu en avance ! C’est drôle !

HAPPY NEW YEAR !!!

voir la video

Charade de Mathilde :

Mon premier est 1+1.

Mon deuxième est 500 +500.

Mon troisième est un boisson alcoolisée qu’on boit beaucoup de France.

Mon quatrième est la première lettre de l’alphabet.

Mon cinquième on s’assoit dessus dans les parcs.

Mon sixième sert à protéger un téléphone.

Mon tout est super!

 

Infos pratiques

  • Hôtel à Trat : Toscana hôtel 7/10. Ils nous ont vendu les billets de bateau. Même prix partout : 400bths
  • Hôtel à Koh mak : monkey ressort hôtel. 6/10. Emplacement génial ! Les huttes babouin sont sommaires. On mange bien et moins cher qu’ailleurs.
  • Location du bateau et des scooters à gauche en sortant juste à côté.
  • Pickup balade cascades réservé via Baanmama.
  • Hôtel bangkok : villa cha-cha banglumphu. 6/10 . Bien placé mais éviter les chambres donnant au dessus du restaurant : petites et bruyantes.
  • Studio réservé via AGODA HOMES. Appart hôtel Niche Mono Sukhumvit 50. 8/10
  • Minibus. Kevy transport. David Copin kanchanaburi.vacances@gmail.com
  • Application à installer pour toutes les grandes villes d’Asie : GRAB.

Cambodge – 09 décembre – 18 décembre 2019

De la campagne à la capitale.

Le réveil sonne à 6h. En moins de 10 jours, il a déjà sonné plus de fois qu’en 5 mois en Europe ! Un bus vient nous chercher à l’hôtel, fait le tour des guest houses et s’enfonce dans la campagne. On rejoint l’embarcadère au bout de la Nationale Road 63. Le boat express Siem Riep – Battambang part chaque matin. La saison sèche est bien avancée, le bras de la rivière est peu profond, il arrive même parfois de descendre du bateau pour marcher à travers les rizières !

La balade dure 7h pour un plus plus de 200km. On traverse les villages flottants du Tonlé Sap. C’est impressionnant ! Impressionnant aussi la pollution plastique. Je ne trouve pas les mots… J’ai juste envie de pleurer quand je vois accrochés aux branches des arbres, à 4/5m de haut, des bâches, sacs, et autres immondices. Il fait frais, voire froid ! Exceptionnelle une telle température ! C’est une jolie balade néanmoins et on arrive à la tombée du jour à Battambang.

Qui veut un soutient-gorge?

Là faut zoomer la photo, c’est un dépotoir….

Là, c’est beau!

L’hôtel le Royal Hôtel est en plein centre ville et vide. Peu de touristes.

On va dîner au resto chez Nary, à deux pas et on réserve un cours de cuisine pour le lendemain.

lundi, 15h30. Après une matinée tranquille et devoirs, notre petit groupe cuisine part au marché. Il y a Alain et Myriam, suisses et un couple d’anglais. On découvre certaines variétés de légumes et racines (glories morning, tamarin, galanga, kaffir…), d’étranges poissons (poison-serpents), l’art d’extraire le jus de noix de coco.

Nouilles de riz

Vous voyez les grenouilles dans le filet bleu?

Puis on commence le cours! Nems veggies, boeuf lol lak, amok au poisson, et bananes au tapioca! On se régale, dans tous les sens du terme !

Ci dessous, une vidéo (il faut aller sur le blog pour la lire, ou cliquer sur lire la suite en bas. Sur les mails, on ne l’a voit pas, désolée pas trouvé le truc!).

Le lendemain, on a réservé un tuk-tuk pour la journée. Mr Jack nous emmène plein nord, sur les chemins de traverse à la découverte de l’artisanat local. On a hésité à louer des scooters, mais au final on ne regrette pas notre choix!! Fabrication de gaufres à la noix de coco, bananes frites, de riz cuit dans des bambous, galettes de riz, alcool et pâtes de riz, patates douces frites, marché de poissons, et pagodes et temples des environs. Mr Jack est un tuk-tuk guide très avenant.

A la pelle le poisson salé!!

L’après-midi cap au sud de Battambang pour aller visiter la colline-navire, le Phnom Kdong sur laquelle est perchée le temple. Samouth à Siem Riep m’a raconté la légende de ce lieu, une histoire d’un prince infidèle puni par son épouse lésée qui élevait un crocodile. Sur cette même colline se trouvent des grottes, lieu de massacres et de tortures pendant les khmers rouges, appelées Killings Caves.

Mémorial des Killings Caves. Les sculptures représentent les tortures.

Le trou, il doit y avoir 15/20 mètres.

Le temple, pour se receuillir.

Y’a plein de singes aussi!! La photo n’est pas terrible, mais je ne voulais pas trop m’approcher…

Et puis il y a les chauves souris…. 1 million. Chaque soir, vers 17h, elles s’envolent (ça dure 40 min!) et partent chasser sauvant ainsi 2 tonnes de riz par an. Quel incroyable spectacle ! Le bruit aussi et l’odeur, un peu âcre. On a adoré !

Ci dessous une vidéo.

 

Mercredi : réveil tôt et bus! 7 h pour rejoindre Phnom Pehn. On fait le voyage avec Alain et Myriam, c’est joyeux !

A PP, on est hébergé très généreusement par Pierre et Sabine (et Maxime, 4 ans, Antoine, 13 mois). Ils ont un chouette appartement attenant au leur.

Le jeudi matin, je conte au lycée français. CP/CE2 et 6ème/5ème. Pendant que je conte aux petits, Mathilde va avec Flore, la prof de français qui a tout organisé, en cours de français avec les 6ème. Après les contes, on va déjeuner dans un bon resto, plutôt européen mais c’est bon! C’est le principe du projet : contes / bon repas et hébergement.

Le soir on retrouve Laurence, la bibliothécaire du lycée. Elle habite dans « notre » quartier. Belle soirée, Laurence a beaucoup voyagé et elle a plein d’histoires!

Le vendredi matin, je conte au lycée international franco-canadien. Tous-petits et maternelle. L’école est gigantesque ! Sabine et Maxime m’accompagnent, je conte pour la classe de Maxime.

En rentrant de l’école je passe par l’institut français et je rencontre Valentine, l’attachée aux cours de langue, qui m’invite à venir conter le lendemain à l’Ambassade pour le Noël des enfants.

Le soir, nos hôtes ont invité deux couples d’amis expatriés et leurs enfants. Je conte quelques histoires mais surtout, on échange sur le pays. On aime bien avoir des retours d’expats : ils vivent dans le pays depuis plusieurs années, ils ont les codes culturels et des réponses à nos questions. Certes, le niveau de vie d’un expat n’est pas le même que la moyenne des cambodgiens, mais on apprécie leur éclairage.

Samedi après-midi : fête de Noël à l’ambassade de France. L’ambiance est détendue, les enfants sont joyeux : maquillage, clown, film et contes. On déguste des glaces délicieuses et le Père Noël apporte les cadeaux. Il a même pensé à Mathilde !! C’est une belle après-midi et le parc de l’ambassade est magnifique.

En fin de journée, on déambule sur les quais à partir du Palais Royal. La veille on nous a parlé d’une exposition photo PP 40 qui retrace les 40 dernières années, années de reconstruction après les khmers rouges. Très intéressant.

Dimanche : marché le matin. On est invité à petit déjeuner chez Laurence la documentaliste. C’est cosy chez elle, on se délecte de jus d’ananas, mangues, bananes, fruits de la passion et fruits du dragon.

L’après-midi, Mathilde reste seule à l’appartement en autonomie tandis que l’on va voir le S 21. Ancien lycée, les bâtiments ont été transformés par les Khmers Rouges en centre de détention, torture, extermination. Le petit frère d’Auschwitz, la torture en prime. C’est bouleversant.

Le séjour à PP s’achève. Très heureux d’avoir rencontré Pierre et Sabine, Flore, Laurence et Valentine. Ces rencontres et les contes ont illuminés ce séjour parce que la ville en elle même, on n’a pas aimé : sale, bruyante, polluée, bondée, puante, bordélique, étouffante… Merci, merci les amis! Bienvenus chez nous, en Drôme!

Lundi : réveil 6h! Gloups. Bus pour Koh Kong à la frontière Thaïlandaise. Un des amis de Pierre et Sabine nous a conseillé un hôtel nature avec piscine. On se met au vert, on respire, se baigne, fait l’école en attendant Timothée, Virginie et Paz qui arrivent mercredi à Trat en Thaïlande.

Xavier emmène la patronne de l’hotel au marché!

Le Cambodge c’est fini, 15 jours bien pleins. Le pays n’est pas si peu cher que ça : on paie certaines denrées (ananas, café… ) aussi cher, voire plus qu’en France. Les Cambodgiens sont adorables, toujours le sourire. Souvent les femmes boivent des yeux Mathilde, lui disent qu’elle est beautiful, et parfois, lui font une petite caresse.

 

Charade de Mathilde (en 2 mots)

Mon premier est le contraire de la MORT.

Mon deuxième est un article défini au masculin singulier.

       espace

Mon troisième est un objet où l’on met les fleurs dans le jardin ou dans la maison.

Mon quatrième est la marque célèbre d’un petit gâteau qu’on mange avec le thé.

Mon cinquieme est le verbe être à la 3e personne du singulier au présent.

Mon tout est une des caractéristiques de Phnom Penh !!!!!

 

Infos pratiques et diverses

Battambang

Royal Hotel. 16$ la chambre. 5/10 

Mr Jack tuk tuk +855 966762086 20$ la journée de 10h à 17h45, (pause déjeuner de 1h15)

Cours de cuisine chez Nary 10$ cours et repas

2 petits ananas découpés : 1$

Un bouquet de banane : 0,75$

Une bière: 1$.

Minibus Mékong express Bus Battambang – PP 12$

Siem Riep

Musée du genocide 5$ + 3$ d’audio guide. On peut mettre 2 écouteurs sur le même boîtier mais on a apprécié quant à nous de le faire chacun à notre rythme. Habits couvrant les genoux conseillé.

Une appli à télécharger pour gérer les transport PASS APP  : prix fixes!

Bus PP- koh Kong. Virak bus. Gros bus climatisé. 9$

1 kg de mangues 1$ (on l’a su après, on a payé plus cher!)

Près du musée national : restau Aroma (bonnes pizzas et mezzes) et David Noodle. Fabrication de pâtes en direct.

Koh Kong

Resort oasis Hotel 35$ avec piscine! 6/10

tuk tuk frontière 7$ + minibus jusqu’à TRAT 120 bath/pers, mais le patron de l’hotel nous y emmène direct pour 20$

 

Cambodge – 2 décembre – 7 décembre 2019

Une semaine au pied des temples d’Angkor.

On commence notre séjour sur les chapeaux de roues : la première nuit, dès 3h du mat, heure locale (6h de décalage avec la France), Mathilde commence à vomir. La longue baignade dans la piscine de l’hôtel de transit à Bangkok coûte chère!

Elle est « vomissante » toute la journée. Heureusement, papy Guy est de bon conseil ! Une navette gratuite nous emmène de l’aéroport international de Bangkok BBK à celui DMG en périphérie pour les vols inter-Asie. Troisième avion en deux jours et nous voilà au nord du Cambodge à Siem Riep à 16h30. Passage frontière, visas (pas la peine comme moi de faire des e-visas, sur place c’est facile, rapide, moins cher) et on retrouve le tuk-tuk de l’hôtel.

La guesthouse est charmante, le personnel adorable, tous sourires !

On s’installe, on dîne sur place et dodo. Enfin c’est vite dit : vers 22h, Mathilde fiévreuse, délire ; elle fait souvent ça quand elle a de la fièvre mais c’est flippant! Je ne dors pas beaucoup non plus car un immense doute m’assaille concernant les visas Thaillandais : va-t-on pouvoir repasser en Thaïlande ? Et pour combien de temps? J’étais partie sûre de l’itinéraire mais des infos différentes sont notées sur le Routard… Heureusement de supers communautés de voyageurs s’entraident sur le net! Trois posts sur facebook et 24h plus tard on est rassurés!

Le mercredi 04 décembre au matin, j’ai RDV à l’école Française de Siem Riep pour trois séances de contes. Du cm2 à la maternelle ! Drôlerie de conter des histoires de Noël sous des ventilateurs!

Mathilde va mieux. La fièvre baisse, elle a déjeuné. Après une après-midi reposante, on va assister à spectacle de l’école de cirque Phare. L’école forme des artistes complets et lutte contre l’exclusion des défavorisés par l’art. Le Show est excellent, la troupe part deux fois par an en Europe en tournée.

Jeudi et vendredi, on retrouve Samouth, un jeune guide francophone pour la découverte des temples. Le premier jour on fait le dit « petit circuit », le deuxième, le dit « grand circuit ». Pour les noms et les histoires (complexes), je vous laisse lire les sites et guides à ce sujet !!! On passe deux jours supers. Il faut chaud mais pas trop, on est souvent à l’ombre des immenses arbres. Les temples sont grandioses, surtout ceux oubliés et colonisés par les fromagers (c’est le nom des arbres, pas des fabricants de camemberts ! LOL).


Notre guide est très zen, à notre rythme : ralenti, Mathilde est encore patraque. Il a beaucoup de vocabulaire (genre « les feuilles jonchent le sol » « les pignons du moteur » !), et sur tous les sujets! On pose plein de questions sur la vie au Cambodge : mariage, mécanique, politique,santé, école… Et cerise sur le gâteau, je découvre qu’il est conteur!!! Il m’a raconté 3 histoires !

Sur la route du grand circuit, on s’arrête au musée des mines. C’est une initiative privée initiée par Aki Ra. Enfant volé par les khmers rouges, il s’est retrouvé soldat à 10 ans. Après avoir beaucoup posé de mines, il a consacré sa vie à les éliminer et à s’occuper des enfants victimes et orphelins. Le musée-école-orphelinat est très intéressant et émouvant (audio guide en français trop bien!). Mathilde fait un don qui sera sûrement mieux utilisé que celui fait à Handicap International : l’année dernière, Mathilde a envoyé 10€, et en retour, elle a reçu une lettre-colis avec bloc-notes, t-shirt, crayons… il y en avait pour au moins 20€ !! ?? Plus jamais…

Le soir, on dîne dans la rue, en face de la guest house. Tous les soirs, à 18h, l’équipe -cuisine arrive avec une remorque et devant un garage installe un resto. On y a mangé tous les soirs et testé tous les plats pour moins de 10 dollars ! Un régal ! ( tout est en $ ici!).

Vendredi, Mathilde va bien mieux, on déambule en ville. En soirée, autour du vieux marché, la circulation est coupée et prennent place animations bling-bling et foraines. Coloré, mais pas trop notre truc…

Samedi, je me lève à 4h45. Objectif : lever du soleil à Angkor Wat. Xavier et Mathilde restent au lit. L’air est frais, la nuit noire, les tuk-tuk nombreux, les chinois encore plus! Je ne suis pas la seule à m’être levée tôt !

J’arrive à happer 10 min de solitude au crépuscule (un exploit !), c’est magique. Pas de lever de soleil cette fois, trop de nuages, mais j’apprécie d’arpenter à nouveau Angkor Wat à petits pas.

Retour à 8h30 à la GH. Sur le chemin, j’ai vu un camping-car et je sais à quelle famille voyageuse il appartient ! Je leur envoie un petit mot. Matinée école et en début d’après-midi, on va déjeuner. Le hasard nous mène dans un resto, où on rencontre une autre famille du 74 en voyage. On passe une belle après-midi ! Mathilde, Anais et Juliette testent le massage-pieds-poisson!

Le soir, j’ai proposé qu’on se retrouve à l’alliance française : je sais qu’il y a un apéro musette avec une accordéoniste de Lille. Débarquent aussi la famille en camping-car contactée le matin, les BAAM, accompagnée des Plem Mobile en route depuis 3 ans. Les voyageurs remplissent la salle de l’alliance française! C’est une soirée bien riche!

Le lendemain, lever prévu à 6h : départ pour Battambang.

 

Charade de Mathilde.

Mon premier est le petit d’une bête sacrée en Inde.

Mon deuxième est la troisième note de musique. 

Mon troisième est un déterminant possessif, il est suivi d’un nom commun. 

Mon quatrième est le verbe mentir à la première personne du singulier au présent.

Mon tout est très désagréable mais fait partie  du voyage :).

 

quelques chiffres et infos

GH : Bou Savy guest house. 20€ petit dej compris et transfert aéroport. chambre familiale. Note Pouratlefaire : 7/10

Bière : entre 0,75 et 1$ (c’était 6€ en Finlande !!)

Tuk tuk AR ville/Angkor wat à 5h du mat : 8$

Tuk tuk course en ville : 2$

Guide + tuk tuk de 8h à 17h – 2 j – 150$ contact : samouthnorm888(AROBASE)gmail.com

Mine museum: 5$ /adults

Direction Asie – 1er décembre 2019

Hip hip hip Pourat 2 !!

Et voilà ! C’est reparti ! Et sous la pluie, s’il vous plaît !!

On a bouclé nos valises et sacs (17kg pour Xavier, 7 kg pour Mathilde, 12kg pour moi) non sans mal et sans compter les aller-retours!

On a réglé les derniers détails techniques et administratifs : mises à jour de l’informatique (liseuses, Mac, iPod, disques durs…), dernier vaccin (typhoïde), constitution de la trousse à pharmacie, couture (merci Huguette qui nous a confectionné des poches secrètes dans nos pantalons !), traitement anti-moustiques des sacs à viande et chemises manches longues, impression de papiers importants (visas, reservations), vidange du Camion, changement de banque et annulation de nos CB, traitement du courrier et le gros morceau : assurances ! C’est un chapitre à part entière… Après des mois de prise de renseignements, d’hésitation, d’échanges, après 3 devis et de nombreux appels, nous avons décidé de souscrire à Chapka pour 7 mois. L’assurance specialiste des voyages garantie la prise en charge à 0€ (ils remboursent les frais sans démarche auprès de la Sécu), prend en charge le rapatriement anticipé, le vol de bagages etc… On part sereins et on croise les doigts pour ne pas avoir à faire à eux malgré leur disponibilité.

On a passé 2 semaines à courir un peu partout, à faire le plein de copains, de famille et à se régaler de bons petits plats façon Pourat! Merci à tous pour votre accueil !

On est contents de démarrer cette nouvelle aventure. Contents aussi de retrouver le rythme du voyage. Incroyable comme, en 15j, on a été happés par le speed du quotidien !

Départ de Lyon, Charlotte nous emmène.

Première destination : Siem Riep au Cambodge pour découvrir les Temples d’Angkor via Bangkok ! (D’ailleurs on est bien arrivés !!)

Y’a plus qu’à PROFITER!

Charade de Mathilde :

Mon premier est un jeu qui tient dans la main et qui a 6 faces.

Mon deuxième peut être en tube, en bâton, liquide ou solide. Je m’en sers à l’école.

Mon troisième est la première lettre de l’alphabet.

Mon quatrième est un pronom personnel à la première personne du singulier.

Mon tout est la première fois pour moi!